Nintendo demande 7,5 millions à un streamer qui a joué à des jeux qui n'étaient pas encore sortis

  • Nintendo poursuit le streamer EveryGameGuru pour avoir diffusé des jeux émulés sur Nintendo Switch.
  • Le procès demande 7,5 millions de dollars d'indemnisation pour violations du droit d'auteur.
  • Le streamer a ignoré les avertissements et s'est moqué de Nintendo en affirmant qu'il disposait de « des milliers de canaux de sauvegarde ».
  • Nintendo affirme que les actions du streamer compromettent son marketing et encouragent le piratage.

Coup de pied de coquille de Mario

Nintendo a de nouveau concentré son attention sur la lutte contre le piratage au sein de sa communauté, cette fois avec le Cas EveryGameGuru, un streamer bien connu qui a attiré l'attention de l'entreprise en diffusant des jeux Nintendo Switch avant leur sortie officielle et en le faisant via des émulateurs. Ce comportement a abouti devant les tribunaux, donnant lieu à un procès de plusieurs millions de dollars qui fait beaucoup parler dans la communauté des joueurs. Cet incident remet le débat de la émulateurs et piratage, et bien que certains utilisateurs voient les émulateurs comme un moyen de préserver les anciens titres, Nintendo a clairement indiqué qu'elle ne tolérerait pas leur utilisation lorsqu'il s'agit de ses titres les plus récents, encore moins si ceux-ci sont diffusés publiquement avant d'être officiellement disponibles.

Qui est EveryGameGuru

EveryGameGuru, de son vrai nom Jesse Keighin, diffusait depuis un certain temps jeux Nintendo Switch émulés sur diverses plateformes, notamment YouTube, Twitch et Kick. Mais le véritable problème est survenu lorsqu'il a commencé à apparaître jeux qui n'étaient pas encore officiellement sortis, ce qui a directement affecté la commercialisation de ces titres. Parmi eux se trouvait le attendu Mario et Luigi : Fraternité, qui a été joué publiquement par Keighin avant même sa date de sortie le 7 novembre 2024.

Nintendo n'a pas tardé à réagir. Pendant des mois, elle a émis des avis de retrait et déposé des ordonnances de cessation et d'abstention, mais Keighin a ignoré tous les avertissements et, au lieu de cesser son activité, il a intensifié sa provocation. À plusieurs reprises, il s'est moqué de Nintendo en affirmant qu'il avait "des milliers de comptes de sauvegarde" et que, même si l'une était fermée, elle réapparaîtrait sous un autre nom pour continuer à diffuser les jeux de l'entreprise.

Un procès à un million de dollars

Émulateur Nintendo dans un musée japonais

Enfin, le 6 novembre 2024, Nintendo a porté plainte devant le tribunal de district du Colorado contre Keighin. Dans le procès, la société souligne que le streamer a non seulement diffusé les jeux sans autorisation, mais a également démontré publiquement comment utiliser des émulateurs tels que Ryûjinx y Yuzu pour jouer sans avoir à acheter une console Nintendo Switch. Ce comportement a non seulement affecté les ventes de matériel, mais aussi les jeux qui n'étaient pas encore officiellement disponibles.

L'entreprise a exigé 7,5 millions de dollars en compensation, sur la base du fait que Keighin a commis 50 infractions, chacun évalué à 150.000 10 $. De plus, le streamer a diffusé au moins XNUMX jeux avant leur sortie, ce qui a encore aggravé la position de Nintendo contre ses activités.

La réponse de la communauté

La nouvelle a fortement résonné auprès de la communauté des joueurs et des créateurs de contenu. Alors que certains défendent l'utilisation d'émulateurs pour préserver les anciens jeux, le La position de Nintendo est ferme en ce qui concerne leurs titres les plus récents et commercialement actifs. Ce procès rappelle clairement que l'entreprise japonaise ne tolérera aucune forme de piratage ou de retransmission illégale de ses contenus.

Ce n'est pas la première fois que Nintendo est confronté à un cas de ce type. Au fil des années, il a été l’un des principaux défenseurs du droit d’auteur dans l’industrie du jeu vidéo, et est resté inébranlable dans sa lutte contre le piratage de ses contenus. De la fermeture des pages ROM aux poursuites en justice contre les développeurs d'émulateurs, la société a montré qu'elle ne permettrait pas que ses droits soient violés sans prendre des mesures drastiques.

Un excès de la part de Nintendo ?

programmer des missions ma nintendo 2022

Certains critiquent le fait que Nintendo utilise des mesures aussi sévères contre les streamers et les joueurs. Cependant, d’un point de vue commercial, il est très possible que le streaming de jeux avant leur sortie compromette les attentes du public, réduisant potentiellement drastiquement les ventes. De plus, la promotion d'émulateurs facilite l'accès illégal à ces titres, une pratique que l'entreprise n'est pas disposée à autoriser.

Malgré les critiques, les poursuites intentées par Nintendo ont pour la plupart abouti. Dans ce cas, ils recherchent non seulement des millions de dollars en compensation, mais aussi donner un message clair à toute personne qui tente de porter atteinte à vos droits d'auteur. Si l'on pensait que la marque ne s'adressait qu'à des entreprises d'un certain poids, cela montre qu'elle n'hésite pas à s'en prendre à quelqu'un qui diffuse simplement depuis son domicile.


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